1er décembre 2021

Il y a 37 ans, le drapeau Kanaky, symbole du peuple kanak et de sa lutte, était levé par Jean-Marie Tjibaou pour la première fois avec la constitution du gouvernement provisoire du FLNKS. Aujourd’hui, par l’entêtement du gouvernement français, un référendum sans le peuple premier et les indépendantistes va se tenir le 12 décembre…

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Le drapeau Kanaky flotte fièrement sur le pays (16 juillet 2019) © @I. Leblic

Le premier décembre 1984, après le boycott des élections pour le statut Lemoine, se tient le premier congrès du FLNKS à la tribu de La Conception au Mont-Dore avec installation solennelle du gouvernement provisoire de Kanaky, élection du bureau politique du front et la première levée du drapeau Kanaky.

« Kanaky est en train de naître [en levant le drapeau Kanaky].

Aujourd’hui, nous relevons le défi et nous levons ce drapeau.

Le vert, symbole de Kanaky, le vert du pays Kanaky.

Le rouge, symbole de la lutte du peuple kanak, symbole de notre unité, unité du FLNKS et projet d’unité avec tous ceux qui accepteront la république de Kanaky avec sa constitution.

Le bleu de la souveraineté

Le soleil est aujourd’hui au rendez-vous de l’histoire du peuple kanak. Merci au soleil, merci à nos ancêtres d’être là ceux qui ont suivi péniblement le chemins de l’humiliation les coups de pieds au derrière, ceux qui ont baissé la tête parce que chaque fois qu’ils ont levé la tête ils se sont faits humilier

Les revendications de nos pères ont toujours trouvé en face l’administration coloniale et les gendarmes, pour leur dire que parce qu’ils étaient kanak, ils avaient tort quel que soient leurs droits.

Aujourd’hui, nous disons que notre droit, il mourra avec nous. »

(Jean-Marie Tjibaou, La Conception,1er décembre1984, https://www.facebook.com/FLNKSOfficiel/videos/1075730139908928/)

Illustration 2

Drapeau Kanaky (5 juillet 2019) © @ I. Leblic

Aujourd’hui, 1er décembre 2021, tous les sacrifices, tous les efforts de  paix, toutes les concessions faits par les indépendantistes, sont réduits à néant par l’entêtement d’un gouvernement qui ne respecte pas la parole donnée.